Dans un climat économique morose s'ouvre l'année européenne de l'innovation et de la créativité (AECI 2009). Opération persuasion ou action efficace ? L'initiative, qui ne fait pas l'objet d'un budget spécifique, vise à « promouvoir les démarches créatives et innovantes en vue de mieux équiper l'UE face aux difficultés inhérentes à la mondialisation. »
Un premier débat, « stimuler l'économie européenne de la connaissance », a été organisé lundi à Bruxelles en présence de Jan Figel, commissaire en charge de l'éducation, de la formation, de la culture et de la jeunesse. Au menu : les nouvelles perspectives de croissance et l'Institut européen d'innovation et de technologie (IET). Six autres débats thématiques (éducation, secteur public, développement durable, diversité culturelle, arts et industries de la création) suivront courant 2009 sur les terres de l'exécutif européen.
Rappelons-le, malgré les voeux exprimés à Lisbonne en 2000 par les représentants des Etats membres de l'Union européenne, l'année 2010 ne verra pas l'Europe devenir l'économie de la connaissance la plus compétitive au monde.