Quelques semaines après la polémique soulevée par le blog ElectronLibre sur un hypothétique dopage d'audience de la part de grands portails d'information, le comité internet de Mediamétrie, chargé de normaliser la mesure d'audience du panel nielsen-netratings, a décidé d'imposer de nouvelles pratiques.
Tout en se félicitant de la taille de son panel, désormais élargi à 25 000 internautes, et de l'adoption d'un nouveau logiciel permettant de suivre les performances des applications Web 2.0, le comité a décidé d'introduire davantage de transparence, avec par exemple la mention des marques agrégées par les sites, de veiller à la présence visible d'un logo en cas de co-branding, et surtout d'exclure les audiences issues de clics forcés de sites de jeux.
Composé à parité de représentants d'éditeurs, d'opérateurs, d'annonceurs et d'agences, le comité a enfin décidé de renforcer le rôle de la Commission d'Autorégulation pour garantir l'application de ces règles et plus généralement le respect des conventions adoptées par le Comité.
Patron du groupe Mediastay, Eric Bennephtali se demandait début février si les sites de jeux, dont le modèle est partiellement basé sur la vente de ces clics, seraient assimilés à des produits dopants. Le comité internet de Mediamétrie semble donc partiellement répondre à cette question même si la définition exacte du « clic forcé » reste à préciser.