Champion du marketing à la performance, Google améliore encore sa solution publicitaire et annonce le lancement du ciblage par centre d'intérêt sur le réseau de sites partenaires de Google et sur YouTube.
Concrètement, Google va catégoriser les internautes en fonction de leur navigation (automobile, sport, tourisme, etc...) et ainsi permettre aux annonceurs de mieux cibler les messages proposés aux internautes au fil de leur navigation, permettant en théorie de meilleurs taux de clic et un meilleur retour sur investissement pour leurs campagnes.
« Nous pensons que notre capacité à présenter l'annonce adéquate au bon moment à la personne intéressée s'améliorera à mesure que nous créerons et modèlerons des catégories d'intérêt avec l'aide des internautes et des éditeurs de contenu. Le ciblage par centres d'intérêt créera de nouvelles opportunités pour les marques et les annonceurs recherchant un contact direct et pertinent et aidera les éditeurs à mieux monétiser leur contenu sur Internet. » explique Nicolas Beauchesne, directeur YouTube et display Google France.
Déjà comparé à un nouveau Big Brother, Google anticipe néanmoins les critiques et profite du lancement de ce nouveau service pour lancer le 'Ads Preferences Manager', un gestionnaire de préférences publicitaires, qui permettra de visualiser, d'ajouter et de supprimer des centres d'intérêt attribués par Google, ou même de refuser toute annonce basée sur ce système.
Qu'il s'agisse de Yahoo, AOL, Facebok ou Microsoft aux Etats-Unis ou des européens WunderLoop, Weborama ou Criteo, de très nombreuses sociétés proposent désormais des technologies de ciblage comportemental ou par centre d'intérêt.
L'année dernière, Tim Berners-Lee, inventeur du World Wide Web, s'était publiquement inquiété du développement de de ce type de ciblage. Reste à trouver l'équilibre entre le besoin d'efficacité des annonceurs et le respect des libertés individuelles, parfois menacé par ce type de technologies.