Zéro ! C'est le montant empoché par les développeurs présents à la conférence de sécurité logicielle baptisée « Pwn2Own » et organisée au Canada en fin de semaine dernière.
Pourtant, à l'occasion de la conférence « CanSecWest », était promise une somme de 10 000 dollars à quiconque pouvait montrer qu'un système d'exploitation mobile est piratable. Tous les OS mobiles ont ainsi été soumis à rude épreuve, du système interne de l'iPhone, à Symbian en passant par Blackberry OS, Android ou Windows Mobile.
Résultat : dans le monde des ordinateurs « fixes », ce sont les principaux navigateurs web du marché qui ont montré des failles de sécurité. Internet Explorer, Firefox et Safari ont été touchés par ces failles. En revanche, dans le monde des mobiles, tous son restés inviolés.
Le blog de la conférence indique que ces terminaux sont encore trop récents pour montrer de vraies vulnérabilités, surtout avec leur capacité mémoire et processeur encore très limités. En conséquence de quoi ces terminaux sont sans doute piratables mais le processus pour y parvenir est encore compliqué et difficilement reproductible. A cela s'ajoute l'absence d'un « débugeur » qui limite encore plus le piratage de ces plateformes mobiles. Les organisateurs de la conférence promettent que l'année 2010 devrait être l'année du piratage des mobiles...