Avec le GT300, NVIDIA opterait pour une architecture largement différente des architectures graphiques connues jusqu'à présent. C'est du moins ce que rapporte Bright Side of News. Et le changement est radical puisque NVIDIA laisserait de côté le mode de fonctionnement SIMD (Single Instruction Multiple Data) pour adopter un fonctionnement similaire au MIMD ou Multiple Instruction, Multiple Data. Toutes les unités de la puce travailleraient alors en mode MPMD, Multiple Program, Mutltiple Data. L'idée étant de permettre l'exécution simultanée de plusieurs types de calcul au sein de la puce, chose possible aujourd'hui mais pas nécessairement exploitée dans les meilleures conditions.
Techniquement la puce GT300 devrait compter 16 groupes de 32 coeurs chacun soit un total de 512 coeurs d'exécution (une information qu'il faudra naturellement vérifier). Comparativement, les puces GT200 offraient au mieux 216 coeurs d'exécution : en admettant que la fréquence de fonctionnement de la puce GT300 soit identique à celle des GT200, la puissance brute du GT300 serait au bas mot deux fois supérieure. De plus, les performances de calcul en double précision, une sévère lacune des GeForce GT200, devrait être bien supérieure.
Naturellement, ces changements ne sont pas les seuls opérés par NVIDIA puisqu'il est question de faciliter tout ce qui concerne l'utilisation de la puce en tant que co-processeur de calcul et nous aurons l'occasion d'en parler à nouveau. Dans tous les cas, la possibilité d'exécuter des programmes différents et indépendants sur chacun des processeurs de la puce, devrait ouvrir de nouvelles possibilités dans le domaine du GPGPU.