La propagation de la grippe porcine incite moteurs et réseaux sociaux à proposer des outils de suivi. Google, par le biais de son organisation philanthropique, a mis en ligne Experimental Flu Trends for Mexico. Cette version anglo-espagnole de l'outil de cartographie couvre l'épicentre de l'épidémie de grippe porcine.
Facebook, de son côté, s'appuie sur l'outil de cartographie Lexicon. Des cartes permettent d'identifier les régions du monde où les membres du réseau social parlent le plus de l'épidémie. Twitter, plateforme de microblogging, profite également de cette soif d'informations mêlée de paranoïa et de communautarisme web. La grippe porcine, swine flu en anglais, est le sujet chaud du moment. Le blog mibazaar propose une carte interactive où sont affichés les multiples tweets (messages jusqu'à 140 caractères) sur le sujet. Ces tweets sont multiples mais rarement sérieux.
Plus officiel, l'Organisation mondiale de la santé a passé mercredi le niveau d'alerte pandémique de la phase 4 à la phase 5 (sur 6) et déclaré dans un communiqué : « tous les pays doivent immédiatement activer leur plan de préparation pour faire face à la pandémie. A ce stade, les mesures efficaces et essentielles sont notamment une surveillance renforcée, le dépistage et le traitement précoce des cas et la lutte contre l'infection dans tous les établissements de soins. »
A ce jour, 7 décès liés à la grippe porcine (virus H1N1) ont été confirmés au Mexique, 1 aux Etats-Unis. Des cas de personnes atteintes du virus ont été officialisés au Canada (6), en Nouvelle-Zélande (3), au Royaume-Uni (2), en Israël (2) et en Espagne (2). Enfin, il est utile de rappeler que la grippe 'classique' (saisonnière) fait près de 500.000 morts par an à travers le monde.