A l'approche des élections européennes du 7 juin, l'Acsel appelle les candidats français à s'engager publiquement pour une politique numérique européenne. Cette 'PNE' viendrait promouvoir le développement « d'une industrie majeure » et serait chapeautée par l'exécutif européen via un commissaire en charge de l'économie numérique.
Dans une lettre transmise aux partis, l'Acsel (Association de l'économie numérique) invite les candidats à l'eurodéputation à se prononcer pour un plan de relance numérique intégré au plan de relance européen. L'Association leur demande également de promouvoir l'harmonisation du cadre juridique en matière de respect des droits des utilisateurs de réseaux numériques, d'une part, des conditions fiscales qui intéressent les entreprises de la filière numérique, d'autre part. Il s'agit également d'oeuvrer pour l'équipement haut débit des foyers européens, de garantir la neutralité des infrastructures réseaux et, enfin, d'améliorer les dispositifs d'aide au secteur.
« Le Parlement Européen devrait créer une politique numérique européenne volontariste, qui aurait pour objectif d'encourager et soutenir notre domaine d'activité, de favoriser son développement et les emplois que ce secteur est en mesure de créer », a déclaré mardi dans un communiqué le président de l'Acsel et dirigeant fondateur de Priceminister, Pierre Kosciusko-Morizet. Il est probable que sa soeur, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique, partage ce point de vue.