Il fait gris sur Paris ce jour-là. Les invités sont rassemblés en salle Jules Vernes du premier étage de la Tour Eiffel. Les concurrents sont aux premières loges pour contempler la capitale. Onze projets dans les catégories « conception de logiciels » et « développement embarqué » étaient en compétition cette année dont NoteToBraille (Epitech), un logiciel de transcription de fichiers musicaux en partitions imprimées en braille, Epitracker (SupInfo Paris), une solution de centralisation des informations épidémiologiques à destination des acteurs de terrain ou encore S.W.E.E.T (Esiea), un dispositif pour fauteuil roulant permettant de franchir de petits obstacles.
Chacun de ces prototypes illustrait la volonté de Microsoft « d'imaginer un monde où la technologie aide à répondre aux enjeux les plus cruciaux de notre société ». Un propos que n'a pas manqué de rappeler Éric Boustouller, le président de Micosoft France. Après une introduction vidéo sur fond de musique orientale (la finale mondiale aura lieu en Égypte le 4 juillet), il a rappelé l'implication du groupe américain dans la santé et l'action sociale. Les membres du jury, issus de l'Agence Nouvelle des Solidarités actives, Ashoka (entrepreneuriat Social) et le Groupe SOS ont ensuite « célébrer la jeunesse » et encouragé « l'imagination au pouvoir », avant de remettre les prix.
La victoire de Help Age, en France, dénote l'intérêt des acteurs du secteur pour l'e-santé qui doit permettre « une meilleure coordination des soins et des économies pour l'assurance maladie », expliquait il y a encore peu la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Reste que, tandis qu'il a rapidement été adopté outre-Manche et outre-Atlantique, le dossier médical en ligne (DMP) ne devrait pas être opérationnel en France avant 2010. Il sera optionnel... dans un premier temps.