Grenelle des Ondes : pas de consensus immédiat

Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore, Rédacteur en chef adjoint.
Publié le 25 mai 2009 à 17h32
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Le Grenelle des ondes qui a ouvert ses portes le jeudi 23 mai dernier vient de s'achever. Pendant quelques jours opérateurs, élus et associations se sont retrouvés au ministère de la santé, à Paris afin de débattre des enjeux de la téléphonie portable sur la santé publique.

Depuis plusieurs mois, opérateurs de téléphonie mobile et consommateurs s'affrontent devant les tribunaux et chaque décision est traitée au cas par cas. Dernièrement, des parents d'élèves d'une école maternelle de Lyon ont porté plainte contre Bouygues Telecom pour « trouble anormal de voisinage ». En effet, l'antenne surplombe la cour de récréation et l'on craint certaines conséquences pour la santé physique des enfants. Aujourd'hui, Orange a été assigné en justice par une habitante de la commune de Loctudy qui souhaite interrompre l'implantation d'une antenne-relais.

Ainsi, à l'issu de ce sommet, beaucoup espèrent qu'un consensus sera adopté par chacune des parties pour réguler les infrastructures publiques dans la téléphonie mobile. Dans un communiqué, l'association AFOM, représentants les opérateurs mobiles français souhaite que « les avancées de la table ronde soient maintenant transformées le plus rapidement possible en dispositifs concrets qui répondent aux inquiétudes de certains riverains et permettent aux opérateurs d'installer à nouveau leurs antennes dans la sérénité ». L'association Robin des Toits qui déplorait le fait que le sommet ne prenne en compte les dangers éventuels liés à la connexion Internet WiFi, regrette aussi qu'aucune commune n'a souhaité mettre en place un test pour l'utilisation d'antenne-relais plafonée à 0,6 volt par mètre.

« Le moratoire n'a pas fait consensus, ni l'abaissement des seuils », explique Roselyne Bachelot, ministre de la Santé. La secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, affirme de son côté : « Au minimum, il faudrait interdire le téléphone portable dans les écoles. Ça passe aussi par l'information et ensuite par une offre sécurisée, d'un téléphone qu'on ne pourrait pas utiliser sans oreillette ». Selon elle, il s'agirait d'un principe de précaution indispensable.

Le sommet devrait être suivi d'un comité. Reste à savoir les mesures qui seront prises par l'état.
Guillaume Belfiore
Par Guillaume Belfiore
Rédacteur en chef adjoint

Je suis rédacteur en chef adjoint de Clubic, et plus précisément, je suis responsable du développement éditorial sur la partie Logiciels et Services Web.

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