Pour tenter de limiter les dérives, l'Europe recommande aux sites communautaires actifs sur le continent de proposer des paramètres par défaut hautement sécurisés et de permettre aux utilisateurs de limiter la fourniture de données aux tierces parties. Les régulateurs souhaitent, par ailleurs, que les réseaux sociaux fixent des limites maximales à la conservation des données d'utilisateurs inactifs et que les comptes non utilisés soient supprimés.
Il s'agirait, de plus, de limiter l'utilisation d'informations sensibles comme la couleur de peau, l'orientation sexuelle, la religion ou encore l'opinion politique, à des fins de publicité comportementale. Enfin, l'information des internautes est essentielle (règles liées à la protection, accord des ayants droit en cas de chargement ou de téléchargement de fichiers, etc.)
Facebook et MySpace - qui vient d'annoncer son intention de supprimer deux tiers de ses effectifs - appliquent d'ores et déjà la plupart de ces recommandations. Toutefois, les deux sociétés d'origine américaine se sont déclarées prêtes à étudier le dossier.