La société va effectivement se concentrer sur la mise en place de plates-formes de streaming auprès d'autres fournisseurs de contenus, de fournisseurs d'accès à internet ou de télévision ainsi qu'à des distributeurs de vidéos. « Les médias adoptent massivement la vidéo en ligne, mais concevoir un portail vidéo est de plus en plus difficile et coûteux, » a constaté Mike Volpi. Au mois d'avril Joost avait déjà approché Time Warner Cable, alors que Sony avait récupéré ses contenus.
« En ces temps difficiles, il est devenu de plus en plus dur de réussir en tant que plate-forme vidéo indépendante financée par la publicité », a admis Mike Volpi, PDG sortant de cet Hulu avant l'heure. Il sera effectivement remplacé par Matt Zelesko, jusqu'à présent vice-président technique du projet. Une mauvaise nouvelle n'arrivant jamais seule, la « réorganisation et la restructuration » impliquera de « nombreux » licenciements, sans qu'on connaisse précisément le nombre de personne concernées. Joost emploierait pour l'heure environ 90 personnes à Londres et à New York, après un premier plan social à l'arrivée de Mike Volpi impliquant 90 autres personnes dans 3 autres bureaux européens.
La réputation de ses fondateurs, Niklas Zennstrom et Janus Friis, à qui l'on doit les célèbres Kazaa et Skype, n'aura donc pas suffit à obtenir le succès escompté.