La page d'accueil profite d'un léger lifting et gagne en clarté. Elle conserve les emplacements dédiés aux raccourcis désirés par l'utilisateur, dont les options d'édition ne s'affichent maintenant qu'au survol, de façon à alléger l'ensemble. Les pages de résultat conservent quant à elle le format traditionnel, mais profitent d'espaces publicitaires de taille plus réduite, avec désormais un maximum de trois annonces alignées côte à côte, et non plus les unes au dessus des autres.
Bien qu'il soit toujours nécessaire d'utiliser les opérateurs (AND, OR, etc.) pour une recherche avancée, Exalead poursuit et améliore le principe de sa « zapette », qui propose requêtes connexes, ou tri des résultats par type de site (blog ou forum), type de média (audio ou vidéo), type de site (média, marchand,etc.), pays d'origine, année de publication. On pourra par ailleurs définir manuellement lesquelles de ces options doivent être visibles. Pour l'instant, difficile de parler de révolution, puisque l'algorithme de recherche et la taille de l'index revendiqué par Exalead, soit huit milliards de pages, ne semblent pas avoir évolué, même s'il est prévu de doubler ce dernier dans un avenir proche.
Cette nouvelle interface, plus conforme aux canons actuels du Web, devrait toutefois permettre à Exalead de séduire de nouveaux internautes, heureux de goûter à d'autres pages que celles de Google, même si la société parisienne repose bien plus sur ses activités entreprise que sur ses pages publiques. « Exalead.com est uniquement pour nous une vitrine technologique sur les capacités de notre produit entreprise Exalead CloudView de passer à l'échelle sur le Web. », expliquait récemment François Bourdoncle, son PDG, à NetEco.com. Concurrent d'éditeurs comme Sinequa et Polyspot, Exalead a annoncé cette semaine avoir placé ses technologies chez Yell.com, annuaire Web britannique, ainsi que sur la plateforme de blogs de Skyrock.