Rupert Murdoch
Une des filiales de News Corp*, News International Limited (The Times, The Sun, News of the World, thelondonpaper) aurait fait appel à des détectives privés pour pirater des communications de stars du show biz et du monde politique. Elle aurait, par ailleurs, versé plus d'un million de livres à « des victimes » pour tenter d'étouffer l'affaire.
Vendredi 10 juillet, News International Limited a publié un communiqué dans lequel la société a déclaré, hors de deux cas déjà connus (l'emprisonnement en 2005 pour interception illégale de conversations téléphoniques du journaliste Clive Goodman et d'un enquêteur privé Glen Mulcaire), que les allégations du Guardian sont fausses. « Il est faux de dire que des preuves ont été trouvées au sein du groupe, auprès de journalistes ou de détectives privés, relatives au piratage de "milliers" de téléphones mobiles », a déclaré la filiale britannique de News Corp.
Les acteurs Jude Law et Gwyneth Paltrow, le mannequin australien Elle Macpherson et l'homme politique John Prescott, ancien vice-premier ministre britannique, compteraient parmi les milliers de personnalités victimes de ces écoutes. Leurs agents et avocats s'agitent. Vers des procès ?
Le septuagénaire Rupert Murdoch, président du conseil d'administration et directeur général de News Corp, a refusé de répondre aux questions de la presse sur le sujet.
*News Corp compte également parmi ses filiales Fox, Sky, 20th Century Fox, MySpace, Dow Jones/Wall Street Journal et bien d'autres.
