S'il explique vouloir se livrer à une « expérience sociologique » en comptant parmi les premiers écrivains à diffuser leur oeuvre sur Twitter, il reconnait aussi que la démarche s'apparente à un simple coup de pub.
« Pour être honnête, je ne pense pas que quiconque ira au bout de mes tweets. Cela dit, en lire quelques lignes via Twitter est une façon cool et pratique de donner sa chance au livre. C'est comme regarder quelques minutes d'une série TV pour décider si vous voulez commander la saison complète ». A ceci près qu'en télévision, la lecture n'est pas antichronologique, contrairement à Twitter, qui affiche d'abord les messages les plus récents.
Matt Stewart, qui a déjà eu les honneurs de l'AFP ou du New York Times, ne laisse pas son expérience sociologique prendre le pas sur les contingences matérielles et suggère à ceux que l'expérience amuse de se procurer la version électronique de son roman, vendue 1,99 dollar.