Objectif, pour Microsoft : faciliter la prise en charge des systèmes d'exploitation Linux, dont le noyau pourra utiliser ces pans de code, sur sa technologie de virtualisation Hyper-V, déployée au sein de Windows Server 2008. Publié sous licence GNU General Public License, ce code pourra être implémenté au sein du noyau Linux, et réutilisé par la communauté. « Nous avons choisi la licence GLP v2 car c'est sur celle-ci que repose le noyau Linux », a précisé lundi Alfonso Castro, responsable plateforme stratégie pour Microsoft France, à l'occasion d'un point presse téléphonique.
Ce faisant, Microsoft assurera une meilleure interopérabilité entre les systèmes Windows et Linux dans l'univers des serveur. Une façon pour l'éditeur de renforcer l'attrait des solutions maison face à des produits concurrents comme VMWare, Xen ou KVM, la solution de virtualisation aujourd'hui intégrée au noyau Linux.
Microsoft s'engage par ailleurs à assurer la maintenance de ce code. Reste à voir si cette initiative sera accompagnée d'une documentation suffisamment riche pour en permettre la bonne exploitation, et si elle sera élargie à d'autres composants logiciels.