« Cette nouvelle infrastructure se cache sous la capot, ce qui signifie que la plupart des utilisateus ne constatera aucune différence dans les résultats de recherche. Les développeurs Web et les spécialistes de la recherche devraient toutefois observer quelques changements, ce qui nous conduit à ouvrir cette période de tests pour collecter leurs retours », explique un billet cosigné par Matt Cutts, l'un des principaux ingénieurs impliqués dans le projet.
Si l'internaute ne retient généralement d'un moteur de recherche que sa simplicité d'utilisation et la pertinence des résultats, les professionnels du Web savent bien qu'une gigantesque infrastructure, particulièrement complexe, sous-tend l'ensemble : une mécanique pointue, objet d'incessants réglages, qu'il faut de temps à autres remanier en profondeur, sans que la surface en soit visiblement affectée.
Google se garde bien de préciser s'il souhaite profiter de cette nouvelle infrastructure pour faire évoluer le classement des résultats au sein de son moteur, se contentant d'affirmer qu'elle lui permettra d'augmenter sa vitesse d'indexation et ses prétentions à l'exhaustivité. Quelques rapides essais, effectués en comparant l'actuel Google à cette version de test permettent d'observer de légères différences de classement, qui sur des faits d'actualité, laissent penser que leur traitement pourrait se voir accorder une place plus importante. Une orientation qui reste à confirmer, mais cette « caffeine » pourrait être une façon pour Google de se réveiller face aux ambitions affichées par Bing, Yahoo ou des réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter dans le domaine de la « recherche en temps réel ».
Exemple ci-dessous avec une requête sur le terme Iran, qui retourne 173 millions de résultats sur la version standard de google.com (à gauche), contre 220 millions sur cette version de test (à droite).