A l'invitation de la secrétaire d'Etat chargée de la prospective et de l'économie numérique, ministres, élus, entrepreneurs, dirigeants d'associations, économistes et journalistes se sont donnés rendez-vous à la Maison de la Chimie à Paris. Parmi les intervenants se trouvaient : Frédéric Mitterrand, ministre de la culture ; Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) ; Marc Simoncini, président de Meetic ; Henri Verdier, président du pôle Cap Digital et Daniel Fava, président de l'Association des fournisseurs d'accès et de services internet (AFA).
La couverture à très haut débit (fibre optique) du territoire - estimée à 40 milliards d'euros - ainsi que l'aide aux PME innovantes semblent avoir retenu toute l'attention des commissaires en charge de définir les priorités du futur emprunt. Au-delà des infrastructures et des réseaux, l'édition de logiciels, la compétitivité, la formation, la production nationale de contenus et les problématiques de droits d'auteur ont fait l'objet de trois tables rondes.
Ont été présentées les multiples initiatives censées permettre à la France de « réduire les fractures numériques » et de se tourner vers l'avenir. « Les salariés de demain sont tous des natifs du numérique, nous travaillons en quelque sorte pour eux et la génération suivante », a déclaré Nathalie Kosciusko-Morizet.
Bien qu'il soit question d'investissements numériques et de 'grand emprunt', peu de chiffres ont été communiqués le 10 septembre. Michel Rocard a cependant fait savoir, non sans humour, « le grand emprunt est grand par son sujet, n'est pas grand par son montant, les finances publiques ne le toléreraient pas ». Les contribuables non plus, probablement.