Comme convenu en mai dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat chargée de la prospective et du développement de l'économie numérique, a communiqué mardi les résultats des appels à projets « serious gaming » et « web 2.0 ».
Sur 506 dossiers déposés, 92 ont été retenus, parmi lesquels, dans les jeux sérieux : « Medikids » par CCCP, un outil de simulation de séjour en hôpital pour dédramatiser cette épreuve ; « Simfor » par Pixxim, un outil de formation à la gestion de crise ; « Donjons & Radon » par AD-Invaders, un jeu de rôle à l'attention des étudiants en sciences physiques. Dans le domaine des services web centrés sur l'utilisateur, ont fait l'objet d'une démonstration : les projets « Citypulse », une plateforme de partage de mesures environnementales urbaines proposée par la Fing (Fondation internet nouvelle génération), et « Leporello », une encyclopédie collaborative en musicologie initiée par QOBUZ.
« En lançant ces appels à projets (...), j'ai voulu donner un coup de projecteur sur des secteurs innovants et porteurs d'avenir. Le succès de cette initiative, plus de 500 dossiers déposés en moins d'un mois et demi, témoigne de l'effervescence d'un secteur qui mérite d'être davantage soutenu et mis en valeur », a déclaré NKM.
Conformément aux voeux du Premier ministre, François Fillon, ces projets seront financés par un investissement public de 35 millions d'euros, dont 20 millions dans la conception de logiciels et de jeux vidéo à caractère pédagogique ou informationnel (serious games) et 15 millions dans la mise en oeuvre d'applications, services et plateformes web centrés sur l'utilisateur (web 2.0) .
Les conventions de financement devraient être signées avant la fin 2009. A travers cette initiative, le gouvernement entend « accélérer la mutation numérique de l'économie comme de la société françaises ».