Si le président Nicolas Sarkozy aurait quelques réserves quant à la pertinence de l'arrivée d'un quatrième opérateur mobile en France proposant des tarifs à bas prix, cela ne semble pas être le cas de la Commission Européenne.
Bruxelles a en effet indiqué par l'intermédiaire de l'un de ses représentants que « nous sommes toujours en faveur d'une concurrence efficace sur les marchés de télécommunications, notamment sur les marchés mobiles. La Commission va suivre ça de très près », faisant références aux propos qui auraient été tenus par Nicolas Sarkozy à l'occasion d'une réunion privée entre membres de l'UMP.
Ce dernier aurait alors déclaré être « sceptique et réservé sur le choix d'un quatrième opérateur de téléphonie mobile. Car le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur ». Un propos qui n'a pas été démenti depuis. Selon les Echos, même si le gouvernement le voulait, ce serait très difficile d'interrompre l'appel d'offres lancé par l'Arcep à propos de la 4ème licence 3G.
« Sur le plan juridique, le gouvernement n'a plus la possibilité d'influencer ou d'arrêter l'appel d'offres lancé par l'Autorité de régulation des télécoms », précise le quotidien. En revanche, le chef de l'État pourrait encourager l'arrivée de nouveaux opérateurs moins « low cost » ou faire en sorte que le prix ne soit le seul critère favorisé par l'Arcep pour désigner le futur opérateur de téléphonie mobile. S'agit-il d'un message subliminal pour encourager Iliad, propriétaire de Free, à changer de stratégie mobile ?