Dès le début de l'année 2010, la version complète de Flash sera ainsi étendue à de nombreux dispositifs, en particulier aux téléphones portables qui doivent jusqu'à présent se contenter de Flash Lite, déclinaison allégée et limitée du lecteur. Les internautes bénéficieront par conséquent d'une expérience identique qu'ils soient sédentaires ou nomades, tandis que les développeurs n'auront plus qu'une seule application à concevoir.
Pour ce faire, Adobe a du résoudre le principal reproche dont Flash est affublé : sa gourmandise en ressources. Flash 10.1 a donc eu droit à sa cure d'optimisation et tire désormais entièrement parti de l'accélération matérielle offerte par l'architecture sur laquelle il est exécuté, tel Tegra et Ion de Nvidia ou Snapdragon de Qualcomm. Un netbook à solution Nvidia Ion pourra ainsi afficher une vidéo haute définition comme on en trouve sur YouTube.
Les premières betas publiques devraient être disponibles pour Google Android et Symbian (téléphones Nokia notamment) « au début de l'année 2010 ». Suivront WebOS (téléphones Palm), Windows Mobile et les systèmes d'exploitations pour ordinateurs (Windows, Mac OS X et Linux). RIM (Research In Motion), concepteur des BlackBerry, s'est quant à lui joint à l'initiative Open Screen Project, bien qu'aucune date n'ait été évoquée. Apple continue enfin à « penser différemment » et brille toujours par son absence. Enfin, la date de lancement de la version finale d'Adobe Flash 10.1 n'est pour l'heure pas connue.