Puisqu'à l'unité, il est difficile de produire des dalles de grande taille, Mitsubishi a tout simplement pris le parti d'assembler de petits carreaux OLED, d'une dizaine de centimètres de large, qui une fois associés les uns aux autres, forment un écran de grande taille. Avantage supplémentaire : du fait de cet assemblage, il devient possible d'installer l'écran sur un mur incliné.
Pour résoudre le problème du coût, le fabricant a opté pour une seconde astuce : alors que chaque pixel d'un écran OLED est normalement constitué de trois diodes électroluminescentes juxtaposées (une rouge, une verte et une bleue), Mitsubishi n'utilise ici qu'une diode par pixel. Un artifice qui nuit logiquement à la qualité de l'image, mais qui ne serait sensible que si l'on s'approche à moins de deux mètres de l'écran.
Interrogés, les représentants de Mitsubishi refusent pour l'instant de donner une idée du prix que pourrait coûter les composants nécessaires à un écran de grande taille. Ils précisent par ailleurs que cette technologie n'est pas vraiment destinée au grand public mais plutôt aux professionnels : affichage publicitaire, décoration d'un stade, etc. Reste la question de la durée de vie des diodes OLED, qui ne dépasserait pas 20 000 heures.