Moteur de recherche de shopping, Twenga a fêté hier soir à Paris ses 3 ans. Implantée sur une douzaine de marchés européens, la société a dévoilé ses projets d'expansion internationale au Canada, en Turquie et même en Chine ou au Japon.
Une expansion rapide qui s'explique grâce à sa technologie. Contrairement à ses concurrents qui construisent leurs guide shopping avec des documentalistes, Twenga s'appuie en effet sur une technologie logicielle, mêlant agrégation et analyse sémantique, pour indexer le catalogue de milliers de marchands et rapidement créer des milliers de catégories produits.
En trois ans, Twenga est ainsi parvenu à indexer le catalogue de plus de 70 000 marchands, générant 100 000 catégories de produits et plus de 160 millions de fiches produits. "Si nous étions un supermarché, nous occuperions 40 kilomètres carré soit près d'un tiers de Paris" s'amuse Bastien Duclaux, co-fondateur de Twenga.
Sur ces 70 000 marchands, seuls 4500 sont réellement partenaires et bénéficient de têtes de gondole pour promouvoir leur offre. Mais les commissions qu'ils reversent à Twenga sont suffisantes pour assurer la profitabilité de cette entreprise, désormais rentable, qui vise un chiffre d'affaires de 7 millions d'euros cette année. "Ce modèle nous permet d'être exhaustifs et objectifs tout en facturant nos clients à la performance" insistent les dirigeants du guide shopping.
Un modèle, couplant technologies logicielles et marketing à la performance, qui avait déjà permis à Google de s'imposer sur Yahoo, et sur lequel mise Twenga pour rattraper LeGuide.com, Ciao ou Kelkoo sur le podium des principaux comparateurs de prix.