Dans l'une de ses dépêches Reuters rapporte que la Commission Européenne a mené une enquête sur 301 sites Internet proposant des téléchargements de sonneries mobiles ; un marché qui cible un public relativement jeune. Cette étude fait suite à de nombreuses plaintes déposées par les parents.
L'enquête révèle que la moitié de ces plateformes marchandes entretenait un flou commercial nécessitant la plupart du temps une inscription avec accord parental. Meglena Kuneva, la commissaire chargée de la protection des consommateurs, déclare ainsi : « Les jeunes gens ne doivent pas être victimes de tromperies telles que les publicités mensongères qui les amènent à s'abonner à des sonneries de téléphones qu'ils pensaient obtenir gratuitement »
Sur les 301 sites Internet analysés 54 d'entre eux ont été fermés. La commission a par ailleurs obligé plus de 150 marchands à clarifier leurs offres et les modalités de souscription.