Bien que plus récente et, donc, logiquement moins répandue, la plateforme de Google n'aurait pour l'instant pas répondu à ses attentes, explique le numéro un du jeu français mobile. « Nous avons significativement réduit nos investissements consacrés à Android, comme beaucoup d'autres », aurait indiqué Alexandre de Rochefort, directeur financier de Gameloft.
Le kiosque de téléchargement d'applications de Google serait-il en cause ? Selon Gameloft, l'offre ne serait pas suffisamment attractive, bien en deçà de ce que permettent l'App Store et l'iPhone, qui génèrent aujourd'hui 13% de ses revenus.
Présent chez divers fabricants, Android ne peut effectivement pas revendiquer aujourd'hui des parts de marché comparables à celles de l'iPhone, mais la donne pourrait changer avec l'introduction récente de terminaux très attendus tels que le Droid de Motorola et de nombreux éditeurs intègrent d'ailleurs maintenant le système de Google à leurs plans de développement. Selon Gartner, Android pourrait représenter quelque 75 millions de terminaux d'ici 2012.
Reste à voir quel sera l'impact sur les ventes de smartphones Android d'un éventuel désengagement massif d'éditeurs d'envergure tels que Gameloft, et quand ces derniers relanceront la machine en cas de forte croissance des parts de marché du système de Google.