Au secours ! Un mobile d'urgence pour femmes battues

Ariane Beky
Publié le 24 novembre 2009 à 13h05
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Michèle Alliot-Marie, garde des Sceaux, ministre de la justice et des libertés, a lancé lundi l'expérimentation d'un dispositif destiné à mieux protéger les femmes des violences conjugales. Le dispositif axé sur un téléphone mobile d'alerte est financé à 80% par la Région Ile-de-France, à l'initiative du CG du 93.

Une vingtaine de téléphones portables munis d'un numéro d'urgence ont été mis en circulation dans le cadre de ce projet pilote qui devrait arriver à échéance fin 2010. Ces terminaux sont censés permettre à des femmes « en grand danger » de donner l'alerte à une centrale gérée par Mondial Assistance 24h/24, 7j/7.

Il reviendra aux conseillers d'évaluer la situation de danger et, selon, de déclencher une intervention prioritaire des forces de police. Ces dernières seront-elles plus réactives que par le passé ? La victime potentielle sera-t-elle mieux protégée ? Comment s'assurer que le téléphone d'alerte ne tombera pas entre de mauvaises mains ?

D'après les chiffres communiqués par le ministère de la justice et des libertés, l'an dernier en France, 156 femmes seraient mortes sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint violent. Par ailleurs, entre 2006 et 2008, quelque 330.000 femmes auraient été victimes de violences conjugales et 4000 mesures d'évictions du domicile conjugal de conjoints auraient été prononcées.
Ariane Beky
Par Ariane Beky

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