C'est un nouveau coup dur qui vient de s'abattre sur le web français et européen. A peine un an après la fermeture du groupe Lycos Europe, c'est au tour d'AOL de capituler face à une situation économique toujours plus défavorable. Le portail, qui a récemment gagné son indépendance vis-à-vis du groupe Time Warner, souhaite en effet recentrer ses activités aux Etats-Unis et a planifié une vague de licenciements.
Comme prévu ce sont 1300 salariés, dont une centaine de la filiale AOL France et AOL Advertising, qui seront licenciés. Cela se traduira par la fermeture des bureaux du portail dans l'Hexagone mais également dans plusieurs autres pays européens comme l'Allemagne. « Seule certitude le Royaume-Uni et l'Irlande auront toujours leurs bureaux », rapporte ainsi le magazine Challenge.
En avril dernier AOL avait débauché Tim Armstrong, vice-président en charge des ventes publicitaires chez Google, pour le placer à la tête de la société. Depuis, AOL tente de se redynamiser, une phase qui passe par la réduction de sa masse salariale avec 1100 départs volontaires qui ont déjà eu lieu mais également la fermeture de plusieurs services. A l'instar de Yahoo! qui tente également de recentrer sa stratégie, AOL pourrait ainsi revendre plusieurs de ses propriétés telles que MapQuest ou ICQ.