« Nous avons donné à nos employés une journée de vacances le jour de l'annonce afin de mener des tests et des scans de manière interne pour s'assurer que le réseau est sûr », a nuancé Google dans un courrier électronique adressé à l'AFP, qui refuse de commenter plus avant l'hypothèse d'une complicité interne. Reste à savoir à quel niveau cette « aide » aurait pu intervenir.
D'après différents éditeurs en sécurité, l'attaque aurait été menée à l'aide d'une version modifiée du cheval de Troie Hydraq. Véhiculé par le biais d'emails infectés, le ver ne nécessite a priori aucune assistance humaine. Divers analystes, interrogés par Reuters, soutiennent que le caractère « sophistiqué » de l'attaque porterait plus sur l'identification des cibles à viser que sur les aspects techniques de la démarche.