Valerie Caproni, la conseillère générale du FBI explique que l'agence a ainsi violé plusieurs fois les lois de protection de vie privée régies par l'Electronic Communications Privacy Act. En tout le FBI - et notamment l'agent spécial Bassem Youssef - a pu récupéré plus de 2000 enregistements, notamment ceux de quelques journalistes du New York Times et du Washington Post. « Nous aurions dû arrêter les demandes formulées de cette manière », explique-t-elle.
En effet, depuis les attentats du 11 septembre 2001, il est devenu beaucoup plus facile au FBI de demander l'accès à des archives téléphoniques auprès des opérateurs téléphoniques du pays. Patrice Kopistansky, du bureau des affaires légales de l'agence, admet que certains enquêteurs étaient incapables de justifier les requêtes préalablement formulées.
Et d'un coup l'on se sent projetés dans les années 20s, à l'époque du tristement célèbre John Edgar Hoover...!