Au travers d'une étude menée au mois de janvier par le cabinet Cross Tabs pour Microsoft, il apparaît qu'en France, dans 48% des cas, les informations des candidats à un poste sur Internet seraient régulièrement consultées voire parfois déterminantes dans le choix d'un recrutement. Alors qu'aux Etats-Unis, 86% des employeurs avouent qu'une bonne réputation sur Internet peut se révéler être un atout dans le processus de recrutement, ce taux serait de 71% en Allemagne et 65% au Royaume-Uni.
Parmi les informations consultées, nous retrouvons les sites de petites annonces, les réseaux communautaires, les sites de partage de photos et vidéos ou encore les forums et communautés d'utilisateurs. Pour 79% des candidats interrogés, cette réputation sur Internet pourrait facilement être contrôlée. Par ailleurs, 53% des participants dissocieraient leur réseau personnel de leur profil professionnel. Plutôt que d'être scrutés par de potentiels employeurs, les internautes se méfieraient principalement des vols d'identité (56%) et des scams (55%).
Notons par ailleurs, que l'importance de ces informations périphériques au curriculum vitae serait proportionnelle à l'âge du candidat. Plus précisément, les informations d'un internaute âgé de plus de 50 ans seraient considérées comme obsolètes et donc pas forcément représentatives de la personne en question. Bien entendu, il en est tout autrement pour un candidat entre 18 et 24 ans. Une photo compromettant publiée sur Facebook pourrait-il donc vous coûter votre poste de travail ? Le discours risque de changer d'un pays à l'autre. Alors qu'en France 10% des personnes interrogées estiment que ce cliché pourrait ruiner leur entretien d'embauche, 14% des recruteurs participant à cette étude expliquent avoir refusé une candidature après avoir découvert une telle information. L'écart est encore plus impressionnant aux Etats-Unis, puisque 70% des départements RH n'auraient pas donné suite à une lettre de candidature après avoir passé en revue les profils communautaires des candidats sur Internet.
Retrouvez l'intégralité de cette étude en anglais ici.