Il n'existe pour l'heure aucune preuve scientifique des risques sur la santé des ondes liées aux téléphones mobiles et aux antennes relais. Mais cela n'empêche pas pour autant les députés de suivre les recommandations de l'Afsset - Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail - en appliquant le principe de précaution.
Deux amendements ont en effet été ajoutés par la commission du développement durable à la seconde loi liée au grenelle des Ondes. Les constructeurs sont premièrement invités à afficher clairement le taux d'émission de leurs mobiles. Les mobinautes pourront ainsi choisir des téléphones mobiles qui ont un faible DAS - ou débit d'absorption spécifique -, c'est à dire ayant un niveau de radiofréquences peu élevé.
Dans un second temps, la commission souhaite publier une carte de France mentionnant les zones où le taux d'exposition d'ondes mobiles est supérieur à la moyenne. Dans quel but ? Pointer du doigt les mauvais élèves et les encourager à abaisser le taux d'émission de certaines antennes-relais.