Dix associations ou groupements d'entreprise actifs dans le domaine du logiciel libre au niveau régional ont annoncé jeudi la création officiel d'un Conseil National du Logiciel Libre (CNLL), une structure grâce à laquelle ils entendent bien être en mesure de représenter leurs intérêts et développer leur attractivité sur le plan national.
« Le CNLL a pour vocation de parler au nom de l'ensemble de la filière économique du logiciel libre, sans discrimination, afin de faire connaître les bénéfices du logiciel libre dans le contexte actuel de relance économique, et de faire entendre les demandes de ses membres auprès des pouvoirs publics, pour un soutien à l'activité économique de la filière », résume un communiqué.
Le CNLL se propose notamment de représenter l'écosystème du logiciel libre auprès des pouvoirs publics ou à l'international, d'assurer une visibilité plus importante à ses acteurs et d'aider à la mise en place de synergies entre ses membres.
Des missions que le CNLL estime complémentaires de celles que se sont fixé d'autres acteurs déjà en place, comme l'April (Association française de promotion du logiciel libre, l'Aful (Association Francophone des Utilisateurs de Logiciels Libres) ou l'Adullact (Association des Développeurs et Utilisateurs de Logiciels Libres pour les Administrations et les Collectivités Territoriales).
Les dix membres fondateurs du CNLL sont Alliance Libre, Cap Libre, Collibri (Cap Digital), Groupe Thématique Logiciel Libre (SYSTEM@TIC), Libertis, OSS@TV (Telecom Valley), PLOSS, PLOSS RHA, Pôle Nord et ProLibre. Plus d'informations sur le site cnll.fr.