Pourtant, Ubisoft confirme une nouvelle fois cette orientation pénible en expliquant plus précisément le fonctionnement de sa nouvelle protection à nos confrères d'Ars Technica. Rappelons que le système mis au point par l'éditeur nécessite que le joueur soit constamment connecté à Internet durant ses sessions de jeu, en multijoueur comme en solo. Une vérification est faite régulièrement et si, pour une raison ou pour une autre, la connexion Internet venait à être interrompue, le jeu serait alors automatiquement « mis sur pause » et repris avec le retour de la connexion.
C'est ce point qui intriguait nos confrères et la réponse d'Ubisoft n'est guère enthousiasmante. Il s'avère en fait que la partie est arrêtée dès lors que la connexion n'est plus effective, la reprise se faisant sitôt la connexion rétablie, mais tous les jeux ne sont alors pas logés à la même enseigne. Ainsi, dans The Settlers 7, le joueur reprend exactement à l'endroit où il se trouvait, mais sur Assassin's Creed 2, il est question de revenir au dernier point de passage (checkpoint). L'éditeur précise qu'il y a de très nombreux checkpoints dans le jeu afin que le joueur revienne tout près de l'emplacement d'avant la déconnexion.
Heureusement, Ubisoft précise également qu'il n'est pas question d'interrompre la partie à chaque saute de connexion. Il faut que la coupure soit « relativement longue » pour que le jeu soit arrêté. De plus, l'éditeur indique que son système ne nécessite qu'une connexion très basique pour fonctionner et parle d'une bande passante minimale de 50 kbps... Reste que cette solution interdit la mise en place d'un PC pour le jeu dans la maison et rend pratiquement impossible le jeu itinérant via un ordinateur portable... En cherchant à contourner les vilains pirates, Ubisoft risque surtout de contourner une majorité de joueurs PC.