Les trois opérateurs sont effectivement tenus de couvrir en 3G une certaine part de la population, selon un calendrier qui dépend de la date d'obtention de leur licence. Orange et SFR devaient initialement couvrir la quasi-totalité de la population fin août 2009, date à laquelle ils n'en couvraient en fait respectivement que 84% et 74%. Bouygues Telecom, qui avait obtenu sa licence un peu plus tard, dépassait quant à lui l'objectif fixé de 75% en couvrant déjà 80% de la population.
Orange doit couvrir 91% de la population à la fin de l'année, puis 98% à la fin de l'année 2011. SFR doit atteindre 88% de la population fin 2010, 98% fin 2011, puis 99,3% fin 2013. Free, récent acquéreur de la quatrième licence 3G, n'est pas épargné par ce type de calendrier et a quant à lui jusqu'à fin 2018 pour couvrir 90% de la population, avec un premier objectif de 27% fin 2012.
Les opérateurs sont certes confrontés aux réticences des riverains quant à l'hypothétique impact des antennes sur la santé, mais le bon sens veut que la quantité d'antennes à déployer soit divisée par trois si autant d'opérateurs décident enfin de mutualiser leurs infrastructures... Sans compter que les opérateurs peuvent simplement mettre à jour les infrastructures de deuxième génération.