Et c'est à la loi Hadopi que revient l'insigne honneur d'ouvrir le bal. Dimanche dernier a été en effet publié l'un des décrets d'application dont a besoin la Haute Autorité pour débuter son activité de
Pink Floyd, dont la notoriété remonte à des temps où les vils piratins n'exerçaient pas encore leurs coupables téléchargements, a décidé cette semaine d'aller mettre une petite claque derrière les oreilles de sa maison de disque. Il estime en effet qu'EMI n'avait pas à vendre les titres qui composent ses albums à l'unité sans son consentement explicite. Un droit tout à fait légitime, mais qu'il ne faudra pas tenter de nous vendre comme une volonté de préserver l'intégrité des albums originaux sinon pourquoi avoir accepté de sortir un best-of ? En attendant, Flock revisite à sa façon la jaquette du côté obscur de la Force, pardon de la Lune, et ça n'est pas plus mal comme ça.
Comme chaque année, RSF vilipende les pays qui violent sciemment les libertés d'expression et d'information avec un classement dont les tréfonds accueillent le Turkménistan, la Corée du Nord ou l'Erythrée. Pour l'instant, la France se balade encore à la 43e position, mais pas de panique, ça ne devrait pas durer.
Free, bouc émissaire des telcos ? On pourrait finir par le penser tant les procédures qui visent la filiale d'Iliad ont été nombreuses ces derniers mois. Interrogée par nos soins, l'association de consommateurs UFC Que Choisir rappelle que tout de même, il ne faudrait pas non plus faire de Free un bouc émissaire. Interrogés par Flock, les trois opérateurs en place aujourd'hui confirment que ce serait effectivement une drôle d'idée.
Ha, la Poste, ses petites voitures jaunes, ses bureaux où il fait bon faire la queue, cette petite atmosphère impeccable qui vous rappelle que le XXe siècle n'est encore pas très loin... Jacques Tati sort de ce corps ! La Poste est aussi un groupe moderne et comme tout groupe moderne, elle cherche de nouveaux leviers susceptibles de doper sa croissance. Après la banque et l'assurance, elle pourrait revenir à d'anciennes amours perdues du temps des PTT : les télécommunications, en devant opérateur mobile virtuel. Ça n'a pas que du bon, la diversification.