Pour faciliter la transition vers le VDI, Microsoft jouera d'un côté sur une simplification du programme de licence. A partir du 1er juillet, tout PC couvert par la Software Assurance (SA, offre de service associée aux achats de licences en volume) aura le droit d'accéder à un Windows en VDI, sans avoir à s'acquitter d'une licence supplémentaire. Autrement dit, les clients SA n'auront plus besoin de s'offrir une licence VECD (Virtual Enterprise Centralized Desktop) s'ils souhaitent utiliser Windows en mode virtualisé.
En parallèle, Microsoft fait justement évoluer cette licence, qu'il conviendra maintenant d'appeler VDA, pour « Virtual Desktop Access ». Destinée aux clients non-SA, elle permettra donc d'accéder à un Windows client en VDI, avec un tarif toujours fixé aux alentours d'une centaine de dollars par an et par poste physique.
« Notre stratégie ne consiste pas à pousser un produit plutôt qu'un autre, mais plutôt de travailler avec nos clients pour déterminer quels sont leurs besoins réels et adapter notre offre en conséquence », prévient d'emblée Arthur Lesne, chef de marché Windows Entreprise chez Microsoft France, histoire de désamorcer une bonne fois pour toute la controverse relative à la menace que le VDI pourrait constituer à l'égard des licences poste de travail traditionnelles. « On couvre tous les scénarii connus », résume l'intéressé.
Suffisant pour convaincre les réticents ? S'ils sont chez VMWare, Microsoft leur dédie une formule particulière, joliment baptisée « Rescue for VMware VDI ». Ici, l'éditeur se propose tout simplement de proposer aux clients de l'offre VMware View d'échanger jusqu'à 500 de leurs licences contre des équivalents Microsoft ou Citrix sans frais.
Aux autres, les deux partenaires dédient une formule baptisée « VDI Kick Star », qui propose une remise de 50% sur le prix de vente au détail pour un achat portant sur un maximum de 250 licences Microsoft VDI Standard Suite ou XenDesktop VDI Edition. Seul prérequis : être client Software Assurance.
RemoteFx, Dynamic Memory
Pour améliorer l'expérience utilisateur cette fois, Microsoft a par ailleurs annoncé l'arrivée prochaine de deux nouvelles fonctionnalités au sein d'Hyper-V. La première, RemoteFX, est héritée du rachat de Calista, assurera le bon fonctionnement d'un bureau virtuel indépendamment des ressources graphiques de la machine hôte, y compris pour de la 3D ou pour des contenus enrichis faisant appel à des technologies telles que Flash ou Silverlight. Dynamic memory permettra quant à lui à l'administrateur d'allouer dynamiquement la mémoire vive de sa machine hôte à ses différentes machines virtuelles, avec une évolution en temps réel en fonction des besoins et sans interruption de service. Deux technologies qui à terme devraient être intégrées au sein du XenDesktop de Citrix.