Netgear, qui explore depuis quelques année le terrain des solutions de stockage en réseau connectées vient de mettre à jour l'un de ses fers de lance en matière de NAS (Network Attached Storage) avec le lancement d'une nouvelle famille baptisée ReadyNAS Ultra. Les trois modèles qui la composent viendront remplacer le ReadyNAS Duo, une solution qui avait retenu l'attention dans le cadre de notre comparatif des NAS estival pour ses performances de très bonne facture, en dépit d'un prix relativement élevé.
Avec les ReadyNAS Ultra, Netgear semble avoir voulu conserver ce qui avait fait le succès de la génération précédente : une configuration solide, articulée ici autour d'un processeur Atom N450 (1,66 GHz) associé à 1 Go de mémoire DDR2. Le fabricant reste également sur un châssis avec extraction des disques durs en façade.
Avec 2, 4 ou 6 disques selon les modèles, le ReadyNAS Ultra fait toujours appel par défaut au système de réplication X-RAID2 (à l'initiative d'Infrant), qui permet d'ajouter simplement de nouveaux volumes à une pile, mais présente l'inconvénient de ne pas constituer un standard comme le sont les RAID 0, 5, etc. L'utilisateur aura toutefois la possibilité de basculer sur la configuration de son choix.
Côté logiciel, Netgear conserve la panoplie de fonctionnalités - désormais courantes, telles que le téléchargement via BitTorrent, le partage DLNA, etc. - inaugurée avec le ReadyNAS Duo. Il y ajoute une nouveauté bienvenue : le fameux logiciel Orb, qui permet de diffuser d'un clic des contenus multimédia vers un périphérique allant du PC au mobile, avec un réencodage automatique des contenus de façon à ce qu'ils soient toujours lus dans de bonnes conditions. Dans la même veine, il inaugure Skifta, un logiciel qui facilite l'accès à distance aux contenus stockés sur son NAS, en faisant comme si une machine distante communiquait directement en DLNA avec le serveur de fichiers.
Livrés avec différents utilitaires de sauvegarde, de réplication ou d'accès à distance, les ReadyNAS font l'objet d'une garantie de trois ans. Reste un prix qui risque toutefois de se révéler dissuasif pour le particulier, puisque le modèle 4 baies est annoncé à 859 euros, contre 1290 euros pour la version 6 baies, ses tarifs étant entendus « nu », les disques durs restant à la charge de l'acheteur. La version deux disques, celle qui au final sera vraiment destinée au grand public, n'arrivera quant à elle qu'en fin d'année, à un prix encore non communiqué.