Viennent ensuite , devant Sony Ericsson et Samsung, à qui l'on reproche un recyclage approximatif même si les produits toxiques sont bien gérés. , Acer, et Lenovo ferment la marche, ce dernier ne méritant que la note de 1,3/10 selon Greenpeace.
Menée dans le cadre de la campagne Toxic Tech, qui a notamment été l'occasion d'une manifestation lors du salon Computex en juin dernier (voir Greenpeace aussi sera au Computex), cette enquête vise selon l'organisation écologiste à déterminer dans quelle mesure les entreprises évacuent les substances dangereuses de leurs produits, ainsi qu'à établir quels effeorts sont consentis en matière de programmes d'échange ou de récupération des produits usés ainsi que du recyclage. Selon Greenpeace, les deux facteurs sont étroitement liés, puisque l'absence de métaux lourds dans un ordinateur ou un téléphone permet de le recycler à moindre frais, avec moins de déchets toxiques.
La directive européenne RoHS, entrée en vigueur en juillet dernier, vise justement à réguler la présence de certains métaux lourds et substances toxiques dans les appareils électroniques. Les équipements qui ne répondent pas aux normes fixées ne peuvent théoriquement pas être vendus en Europe. Palm a par exemple récemment décidé d'arrêter de commercialiser le Treo 650 parce que celui-ci contenait trop de plomb, et faisait courrir un risque juridique à son fabricant.
Le classement établi par Greenpeace et les résultats détaillés obtenus pour chacune des 14 entreprises citées peut être consulté en suivant ce lien.