- Firefox 1.0 : 1 million de téléchargements en 24 heures,
- Firefox 1.5 : 1,5 million de téléchargements en 24 heures,
- Firefox 2.0 : un peu plus de 2 millions de téléchargements en 24 heures.
Précisons toutefois qu'à la différence de Firefox 2.0, proposé en 37 langues dès le lancement officiel, Microsoft n'a pour le moment livré son navigateur qu'en version anglaise. Les différentes localisations d'Internet Explorer 7 sont attendues pour le début du mois de novembre.
En parallèle d'un lancement que tous s'accordent à qualifier de réussi émergent une nouvelle fois les questions relatives aux finances de la fondation Mozilla, qui refuse pour le moment de dévoiler avec exactitude combien lui rapportent exactement ses différents partenariats avec des sociétés comme Google, Amazon ou eBay. Christophe Beard, vice président de Mozilla, a confirmé la semaine dernière à nos confrères du site Neteco.com que Firefox générait des « dizaines de millions de dollars » de revenus, essentiellement grâce à Google, mais la Fondation se refuse à donner des chiffres plus précis. Les accords passés avec ses partenaires comporteraient des accords de confidentialité lui interdisant de divulguer les chiffres précis.
Pour garder son statut d'organisation à but non lucratif tout en levant les fonds nécessaires au développement de ses produits, Mozilla a dû créer en 2005 la Mozilla Corporation, une entreprise filiale à 100% de la fondation du même nom qui lui permet de récolter les fruits de ses différents partenariats et de payer ses quelque 70 employés permanents.
Alors que Mozilla repose en partie sur une vaste communauté de développeurs, traducteurs et testeurs bénévoles, comme bon nombre d'icones emblématiques du logiciel libre, certains estiment qu'il est temps qu'elle fasse preuve d'un peu de transparence sur le plan financier : combien rapporte Firefox, et comment cet argent est-il employé au sein de la Fondation ? « A l'inverse d'une approche propriétaire où tout est caché, nous prônons la transparence des développements, des bugs et des usages », nous indiquait récemment Tristan Nitot.
Le modèle de la fondation Mozilla semble parfaitement fonctionner puisqu'il lui permet de proposer gratuitement des logiciels performants, appréciés par une part de plus en plus importante des utilisateurs. Peut-être faudrait-il toutefois appliquer aux questions financières la transparence revendiquée sur le plan technique ?