Les compteurs Linky vont encore avoir mauvaise presse © NeydtStock / Shutterstock.com
Les compteurs Linky vont encore avoir mauvaise presse © NeydtStock / Shutterstock.com

Le gouvernement a mis sur la table un décret qui permettrait de tester la réduction de l'alimentation en électricité de 200 000 foyers, et ce grâce aux compteurs Linky.

Linky va-t-il finalement réussir à faire l'unanimité contre lui ? Alors qu'il a fallu de nombreux combats pour que celui-ci ne soit plus obligatoire, et qu'il est même accusé par certains de disposer d'une caméra-espion, il serait cette fois le véhicule d'une nouvelle politique de l'État. Un décret est en effet en cours de rédaction afin de mettre à l'essai une réduction de la consommation dans un certain nombre de foyers dans les mois à venir.

4 heures de limitation journalière

Le gouvernement prépare-t-il une bombe ? C'est ce que suggère cette information que vient de communiquer La Tribune. Le journal affirme ainsi qu'un décret en cours de rédaction aurait pour but de tester la réduction de la fourniture en électricité de 200 000 foyers du pays équipés d'un compteur Linky, et ce, jusqu'au 31 mars 2024.

Les habitations concernées ne pourraient dans ce cadre accéder qu'à un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » durant 4 heures par jour, sur la période de 6 h 30 à 13 h 30, et plus tard sur le créneau 17 h 30 à 20 h 30.

Avec Linky, la consommation des particuliers pourra être régulée © NeydtStock / Shutterstock.com
Avec Linky, la consommation des particuliers pourra être régulée © NeydtStock / Shutterstock.com

Aucun recours possible

L'objectif de ce test serait de pouvoir explorer la faisabilité des coupures tournantes, dans l'idée d'éviter des blackouts en cas de tension sur le réseau. Ce genre d'opération serait possible grâce à la technologie utilisée dans Linky, des ordres pouvant être envoyés à distance pour réguler à l'avance la puissance de ces compteurs.

Dernière spécificité de ce décret, et non des moindres, il ne permettrait pas aux personnes touchées par les limitations temporaires de déposer un recours, ni même d'obtenir des indemnisations. Autant dire que si le décret venait à finalement être publié, il risquerait de faire du bruit dans le débat politique.

Source : La Tribune