Le dégroupage en France a progressé de 33% entre mai et juillet 04

Selon les chiffres publiés jeudi par l'ART, en France au 1er juillet 730 720 lignes étaient dégroupées, contre 547 613 au 1er mai 2004.

L'Autorité de régulation des télécommunications (www.art-telecom.fr) a publié jeudi le tableau de bord du dégroupage au 1er juillet 2004 en France.

Alors qu'au 1er mai dernier, 547 613 lignes étaient concernées, dont 8 487 totalement, désormais plus de 730 720 lignes sont dégroupées (+33% en deux mois) dont 13 066 en dégroupage total et 717 654 en dégroupage partiel.

Au cours du premier semestre 2004, le fort niveau de croissance du dégroupage partiel constaté depuis la mi-2003 s'est maintenu. Par ailleurs, le dégroupage total a décollé sur cette période.

Dans ce contexte, plusieurs opérateurs privés et FAI, dont Free, Neuf Telecom, Cegetel et Tiscali, s'apprêtent à lancer en France leurs premières offres totalement dégroupées pour le marché résidentiel. Ce pas a déjà été franchi, l'hiver dernier, par Telecom Italia.

Pour mémoire, le dégroupage de la boucle locale "consiste à permettre aux nouveaux opérateurs d'utiliser le réseau local de l'opérateur historique, France Télécom, pour desservir directement leurs abonnés."

Via l'accès totalement dégroupé à la boucle locale, "soit la mise à disposition de l'intégralité des bandes de fréquence de la paire de cuivre", l'utilisateur final n'est plus relié au réseau de , mais au nouvel entrant.

Les offres totalement dégroupées permettent aux clients, les professionnels comme les particuliers désormais, d'opter pour un opérateur unique de téléphonie fixe et, par conséquent, de recevoir une seule facture pour l'abonnement téléphonique mensuel, les appels fixes et l'accès à Internet via ADSL (asymmetric digital Subscriber line).

A ce jour plus de 731 sites, soit une vingtaine de plus qu'au 1er mai 2004, ont été livrés par France Télécom aux opérateurs concurrents afin qu'ils puissent y installer les équipements nécessaires au dégroupage.