Une réunion des dirigeants du G7 © Wikipedia
Une réunion des dirigeants du G7 © Wikipedia

Le G7 a mis au point un « code » dont l'objectif est de réduire les risques créés par le développement toujours plus rapide de l'intelligence artificielle.

La régulation de l'intelligence artificielle ne peut se faire qu'au niveau international. C'est une idée sur laquelle se rejoignent à la fois les grands acteurs du milieu, comme le patron d'OpenAI Sam Altman, et les gouvernants. C'est ainsi avec cette idée que sera organisé un sommet mondial sur la question en ce début du mois de novembre. Une initiative précédée d'une autre, portée par le G7, qui vient d'éditer un « code de conduite » sur l'IA.

Les 7 pays se sont mis d'accord

Les sept grands pays industriels du G7 achèvent aujourd'hui un cycle commencé au mois de mai dernier lors d'un forum ministériel du nom de « Hiroshima AI Process », et dont l'objectif était de produire une réglementation sur l'intelligence artificielle. Si un ensemble complet de règles n'a pas encore vu le jour, les gouvernements ont tout de même pu se mettre d'accord sur l'essentiel.

Ainsi, selon Reuters, le G7 annoncera officiellement aujourd'hui la création d'un code de conduite sur l'intelligence artificielle. Ce dernier devrait servir de base aux mesures que prendront ultérieurement les États pour tenter de réduire les risques toujours plus grands que porte cette technologie.

Il va vite falloir réguler l'IA © cottonbro studio / Pexels
Il va vite falloir réguler l'IA © cottonbro studio / Pexels

Un accord en 11 points

Le code en question comporte au total 11 points, et a « pour but d'aider à saisir les avantages et à faire face aux risques et aux défis posés par ces technologies. » Dans le détail, il demande aux entreprises du secteur de faire des audits réguliers pour repérer les risques et les éliminer, mais aussi de détecter quelles sont les mauvaises utilisations faites de leurs produits une fois rendus publics.

L'accord est on le voit non contraignant, contrairement à des mesures déjà prises en Chine, ou qui sont en cours de développement au niveau de l'Union Européenne. Mais le côté transnational du document, allant du Japon jusqu'à l'Union Européenne, en passant par les USA, pourrait pousser à l'harmonisation d'éventuelles règles à l'avenir.

Source : Reuters