La maire de Paris, Anne Hidalgo © Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock.com
La maire de Paris, Anne Hidalgo © Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock.com

Anne Hidalgo vient de poster sur X.com un long message dans lequel elle fait ses adieux amers à la plateforme.

La critique des réseaux sociaux est devenue un sport national, surtout quand il s'agit de la plateforme de tous les politiques, à savoir X (ex-Twitter). Certaines voix ne s'arrêtent d'ailleurs pas aux paroles, et cherchent à mettre en place un boycott de cette interface. On avait ainsi eu droit le 27 octobre dernier au lancement d'un #NoTwitterDay, assez peu efficace. Et aujourd'hui, c'est une nouvelle étape qui est passée, puisque des personnalités décident de partir définitivement !

Anne Hidalgo dit stop

Est-ce une initiative isolée, ou le début d'une mode ? La maire de Paris, Anne Hidalgo, a annoncé en ce début de semaine qu'elle quittait définitivement X, devenue selon elle un « vaste égout mondial. »

Elle remet en effet en cause le mode de fonctionnement du réseau, qui serait partie à vau-l'eau. « Aujourd’hui, les polémiques, les rumeurs et les manipulations grossières dictent le débat public, propulsées par l'algorithme de Twitter, où seul compte le nombre de "Like ". Qu’importent les faits » a-t-elle pu décrire.

« Je refuse de cautionner ce dessein funeste » ajoute-t-elle, en finissant par déclarer qu'elle quittait cette plateforme où elle était présente depuis 2009, et où elle comptait plus de 1,5 million d'abonnés.

L'alternative Bluesky

Reste que, évidemment, en tant que personnage public, elle ne peut faire l'impasse sur une présence sur les réseaux sociaux. Anne Hidalgo continue ainsi d'être disponible sur Instagram, Facebook ou LinkedIn. Pour autant, il n'est pas sûr qu'elle n'y retrouve pas les types de discours qu'elle critiquait sur X.

Facebook par exemple a pu être par le passé épinglé pour les campagnes d'ingérence étrangère qui s'y étaient déployées, ou bien pour la désinformation sur le changement climatique qui y est disponible. Est-ce pour cela que la femme politique s'est aussi inscrite sur Bluesky ? Espère-t-elle trouver dans la nouvelle plateforme décentralisée de Jack Dorsey le havre de paix de la discussion qu'elle semble tant chercher ?