Pour illustrer les possibilités offertes par l'USB Power Delivery, Intel évoque un écran de PC qui sert de dock. Relié à une source d'alimentation électrique, l'écran peut alimenter, et non pas seulement recharger, en USB un ordinateur portable ou une tablette, et un disque dur externe, tout en offrant les avantages habituels de l'USB à savoir l'échange de données. L'idée étant de remplacer les alimentations secteurs externes qui pullulent par des câbles USB.
Parmi les caractéristiques de l'USB Power Delivery, on trouve une compatibilité avec les câbles et connecteurs actuels en USB 2.0 et USB 3.0, la possibilité d'acheminer jusqu'à 100 Watts ou encore la coexistence de la norme avec l'USB Battery Charging 1.2. Précisons toutefois que si l'USB-PD est compatible avec les câbles actuels... cela se fait dans la limite de 7,5 Watts maximum. Il faudra des câbles spécifiques Power Delivery pour atteindre les 100 Watts promis.
Puisque les besoins en alimentation électrique ne sont pas les mêmes d'un périphérique à l'autre, l'USB Power Delivery propose cinq profils différents : 10 Watts pour les périphériques portables, 18 Watts pour les tablettes, 36 Watts pour les Ultrabooks, 60 Watts pour les portables un peu plus cossus, les docks et les hubs et jusqu'à 100 Watts pour le profil 5. Ainsi chaque périphérique USB ne prend que l'électricité dont il a besoin, et peut même avoir plusieurs états de consommation en fonction de ses besoins.
Afin de faciliter l'identification des périphériques compatibles Power Delivery, le forum réunissant les industriels ayant un intérêt autour de l'USB (USB-IF), prévoit de mettre en place une signalétique sous forme d'icônes.
Si Intel évoque cette évolution potentielle de l'USB, tout en communiquant à ses partenaires des guidelines en matière de développement, le fondeur ne se risque pour autant pas à communiquer sur ses propres plans en matière d'intégration dans ses produits. Patience donc.