Un employé de l'opérateur Orange a dérobé 9 000 euros de matériels informatiques, smartphones et chèques cadeaux de ses bureaux dans les Côtes-d'Armor. Il a fallu un an à la police pour retrouver sa trace.
En début de semaine, un homme de 33 ans a vu son domicile être perquisitionné, perquisition à l'issue de laquelle des milliers d'euros de cartes cadeaux et matériels volés à son employeur Orange ont été retrouvés. L'individu, qui a reconnu les faits, avait été signalé pour un achat suspect. On ne dira pas qu'il a fait sauter la banque, mais presque.
Le voleur piégé après un gros achat en magasin à partir du butin dérobé
Bon an, mal an, Orange constatait, sans trop comprendre, les divers vols de chèques cadeaux depuis ses bureaux de Lannion, dans les Côtes-d'Armor. Depuis septembre 2022, ces derniers se multipliaient, et cela a duré jusqu'au mois d'octobre de cette année. Au total, il y en avait pour 7 000 euros.
Mais ce n'est pas tout. L'homme épinglé par la police avait aussi dérobé pour 2 000 euros de matériels (smartphones et autres équipements), toujours au sein de la société. Pour un préjudice global estimé donc à 9 000 euros par les enquêteurs.
Ce n'est que lorsqu'il a tenté de convertir les chèques cadeaux dans des magasins spécialisés dans les nouvelles technologies le mois dernier, qu'il a fini par attirer l'attention. C'est d'ailleurs l'une des enseignes visitées qui a signalé le voleur auprès des autorités, pour un gros achat jugé suspect.
L'individu inconnu des services de police
Les forces de l'ordre ont fini par comprendre que le suspect était en fait un agent de sécurité de l'opérateur télécom historique français. Pour le commandant de police Pascal Olive, « personne n'avait jusque-là soulevé le lièvre ».
Le profil de l'individu trentenaire n'avait pas spécialement de quoi attirer l'attention. Il était inconnu des services de police. Cela ne l'empêchera pas d'être jugé, le 19 avril 2024, dans le cadre d'une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Ce qui devrait néanmoins atténuer sa peine.
Source : Ouest France