Good Omens : Prime Video a une bonne et une mauvaise nouvelle pour les fans de la série

La deuxième saison étant une sombre bouse, indigne de la première saison, du roman et de l’univers créé par Pratchett et Gaiman, c’est une très mauvaise nouvelle qu’il y ait une saison trois.

Oui, mais ce n’était que la cerise pourrie sur le gâteau de nullité.

Je suis déjà étonné qu’il y ait une saison 3. La 2 était pittoyable, malgré toute le capital sympathie des deux acteurs principaux. Les pauvres, j’étais gêné pour eux, la fin était d’un mièvre…

Je ne vous comprends pas.

Je n’attendais rien de la seconde saison, et j’ai été agréablement surpris.

Je ne sais pas ce que vous attendiez. Pour ma part, il y a des points qui aurait dû être plus poussé mais rien de bien génant.
Et on oublie que la base de la chrétienté, c’est aimez vous les uns les autres

Tant de fiel pour si peu…
Vous semblez oublier que Good Omens a été écrit par Neil Gaiman et Terry Pratchett conjointement. Si Pterry n’est plus là aujourd’hui, Neil Gaiman a suivi de près le développement de la série et il y a peu de raison de douter que la deuxième saison a suivi la route prévue par les auteurs à l’origine (dans les limites de ce que permet une adaptation TV évidemment). Les deux premières saisons sont un régal et l’annonce d’une troisième n’est rien d’autre qu’une excellente nouvelle.
C’est peut-être même dommage qu’ils s’arrêtent là d’ailleurs, mais d’un autre côté il vaut mieux moins de saisons mais de qualité plutôt qu’une flopée qui s’essoufflent au bout de la deuxième (« trucs bizarres » power)
Quand aux critiques d’opportunité, si ça ne vous plaît pas, changez de série mais inutile d’en dégouter les autres…

Mais pas au point d’en faire le seul ingrédient d’une série qui, à la base, se veut imaginative, caustique, iconoclaste, subversive. Là, comme dit plus haut, on est tombé à pieds joints dans la mièvrerie la plus complète, dans le monde des Bisounours assaisonné à la sauce ESG. L’expression « gnian-gnian » pourrait avoir été inventée pour décrire cette 2é saison.

Rajoutez à cela que l’humour grinçant so british est devenu potache, que le scénario tient sur une feuille de PQ (usagée), que la fin tombe comme un cheveu sur la soupe et n’a pas deux sous de cohérence, que les personnages secondaires ne sont plus sympathiques par leurs défauts, mais juste agaçants, que le budget a été visiblement fortement réduit et est clairement passé principalement dans les cachets de Sheen et Tennant et vous obtenez l’une des pires 2é saison qu’on ait pu voir depuis Cosmos 1999.

Les goûts et les couleurs…
Perso j’ai bien aimé, même si la saison 2 est, je trouve, en retrait par rapport à la 1.
Vivement la 3 !

ça honnêtement j’en doute. Je connais bien cet auteur, d’une part il fait bien plus souvent de l’horreur que du fantastique, d’autre part ses romans et nouvelles sont très inventives, psychologiques et d’une grande subtilité. Il est l’auteur entre autres de « American gods », qui a donné lieu à une extraordinaire série, mais qu’il serait sans doute préférable de voir après avoir lu le livre, de la BD « Coraline », un petit chef d’oeuvre d’horreur, de la série BD « Sandman » sortie également en TV, et clairement la série « Stranger things » s’est largement inspirée des univers de N. Gaiman. On est à des univers de good omens saison 2.

Moi j’ai aimé les deux saisons.
Et pour une fois qu’une série correcte est terminée et pas abandonnée je vois pas où est la mauvaise nouvelle.
Je préfère qu’une série, mauvaise ou non, se termine plutôt qu’elle se prolonge puis soit un jour abandonnée comme une malpropre !

Et pourtant, c’est lui même qui le dit L’histoire complète de Good omens 2 a été écrite conjointement avec Pratchett (les grandes lignes tout du moins), les deux auteurs étaient de grands amis. Pterry est malheureusement décédé avant que le roman complet ne soit écrit mais Good omens reste une histoire à quatre mains. Gaiman a amené tout son savoir faire sur les univers sombres, et Pratchett y a apporté sa propre touche ce qui explique qu’on s’éloigne un peu des univers habituels de Gaiman quand il est seul aux commandes.