Les prises NACS poursuivent leur conquête de l'Amérique du Nord et sont adoptées par un mastodonte de l'industrie automobile.
Il y a deux mois, Toyota a annoncé qu'elle équiperait sa prochaine génération de véhicules électriques du port de charge de Tesla, du moins dans le pays de l'Oncle Sam et ses voisins. Le constructeur japonais n'a pas été le premier à franchir le pas, puisqu'il a été précédé par une grande partie du secteur automobile.
Toutefois, les cœurs de deux géants devaient encore être conquis par la norme NACS, et l'un d'entre eux vient de se laisser séduire.
Davantage de clients pour les stations de recharge de Tesla
Si vous habitez en Amérique du Nord et que vous souhaitez acheter une voiture électrique portant le logo de Volkswagen, il y a une chose que vous devez savoir : vous aurez un accès direct aux Superchargeurs de Tesla. Le constructeur allemand ne se contentera pas de fournir des adaptateurs qui se baladeront dans votre coffre, il équipera carrément ses futurs véhicules des ports de charge de la marque américaine.
Cela permettra aux clients du groupe allemand et de toutes ses filiales (Volkswagen, Audi, Porsche, Škoda, etc.) d'accéder aux 12 000 Superchargeurs actuellement déployés aux États-Unis, et aux milliers d'autres répartis dans le reste de la région. Il faudra toutefois attendre un certain temps avant que cette nouvelle compatibilité ne soit pleinement effective, puisque les premiers modèles concernés ne sortiront des usines qu'à partir de 2025.
En attendant, l'entreprise dit « explorer des solutions d'adaptation » pour les véhicules déjà en circulation ou en cours de production.
Stellantis : dernier bastion d'opposition ou adopteur tardif ?
L'adoption par Volkswagen du port de Tesla n'est pas la plus grande des surprises, puisque le groupe en faisait allusion depuis plusieurs mois. Plus encore, le NACS est en train de devenir le standard de facto pour la recharge électrique en Amérique du Nord. Le réseau de Superchargeurs d'Elon Musk est très mature et généralement plus fiable que la concurrence. S'en passer serait évidemment plus pénalisant qu'autre chose, d'autant que le groupe allemand n'est pas dans la meilleure des postures actuellement.
Tesla doit maintenant convaincre un dernier acteur majeur : Stellantis (Peugeot, Citroën, Fiat, Jeep, DS Automobiles). Le quatrième groupe automobile mondial possède quelques marques clés aux États-Unis, et il serait quasiment évident qu'il adopte le NACS. Cela signifie-t-il que la Citroën ë-C3 pourrait un jour être équipée du port du constructeur américain ? Il faudrait que la voiture commence sa carrière de l'autre côté de l'Atlantique, et nous n'en sommes pas encore là.
Source : The Verge
