Un employé de La Poste portant un t-shirt avec le sigle de la société © Alexandre Boero pour Clubic
Un employé de La Poste portant un t-shirt avec le sigle de la société © Alexandre Boero pour Clubic

La Poste a lancé un programme d'installation de cabines d'essayage dans certains de ses point, pour les achats de vêtements en ligne.

Aujourd'hui, tout le monde fait dans l'e-commerce, et même jusqu'à Lidl. Mais il existe évidemment certains produits plus commandés que d'autres sur internet, parmi lesquels on retrouve les vêtements. Malheureusement, ce genre d'achat peut aussi quelques fois s'avérer un casse-tête, avec des vêtements rapportés à la maison, avant de se rendre compte qu'ils ne sont pas à la bonne taille, et sont alors donc à renvoyer. Et c'est pour réduire ce circuit que La Poste lance son expérimentation.

Les cabines arrivent dans des points de La Poste

C'est une idée un peu étrange au premier abord, et qui pourtant fait sens à notre époque d'explosion de commandes en ligne. La Poste annonçait ainsi en fin 2022 son initiative « stations colis », qui avait pour idée d'installer des cabines d'essayage dans certains de ses établissements.

L'objectif était que « les clients puissent ouvrir leur colis, vérifier la conformité de leurs achats, déposer leur emballage pour qu’il soit recyclé, essayer les vêtements achetés en ligne dans une cabine d’essayage et gérer les éventuels retours de colis. »

4 expérimentations déjà en cours

Depuis, en 2023, quatre cabines d'essayage ont déjà vu le jour. Deux à Paris, dans les sites d'École Militaire et de Paris Trinité, une à Lannion (Côtes-d'Armor) et la dernière à La Rochelle Hôtel de Ville (Charente-Maritime). Cette expérimentation a débuté durant ce mois de novembre, et va continuer l'an prochain avec la création d'autres cabines d'essayage.

Quatre autres vont ainsi voir le jour durant le printemps 2024 dans d'autres territoires du pays. Deux seront installées dans la partie nord du pays, à Valenciennes (Nord) et Amiens (Somme), deux autres plus au sud, à Saint-Étienne (Loire) et Bordeaux (Gironde). L'idée semble séduire pour le moment, selon La Poste, qui affirme que « les premiers retours sont positifs. »

Source : Le Parisien