Une modélisation de ce à quoi ressemblerait l'Hyperloop © Github
Une modélisation de ce à quoi ressemblerait l'Hyperloop © Github

Grâce à un projet réunissant plusieurs partenaires indiens, la technologie de l'Hyperloop va obtenir une seconde chance.

La fermeture de l'entreprise Hyperloop One, locomotive de la recherche sur cette technologie de transport à haute vitesse, semblait définitivement mettre au rebut le rêve théorisé à une époque par Elon Musk. Mais d'autres personnes y croient encore. Pour les retrouver, il faudra dorénavant se déplacer jusqu'en Inde, où un nouveau projet de développement de ce train à sustentation magnétique voit le jour.

ArcelorMittal à la baguette

C'est un nom bien connu en France qui va maintenant porter les espoirs de l'Hyperloop. Le géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal va en effet collaborer avec ArcelorMittal Nippon Steel India, la start-up TuTr Hyperloop, l'Institut indien de technologie de Madras et des équipes d'étudiants pour faire avancer les techniques de ce train, qui peut théoriquement aller jusqu'à 1200 km/h.

« Cette collaboration rêvée entre le gouvernement, l'université et l'industrie a le potentiel de créer en Inde et pour le monde, une technologie de mobilité de masse efficace, durable et abordable financièrement » s'est félicité le cofondateur de TuTr Hyperloop, Aravind S. Bharadwaj.

Un démonstrateur va voir le jour à Madras

Les partenaires ont ainsi prévu de construire un démonstrateur sur le campus de Thaiyur, dans la banlieue de la ville Madras (Chennai), dans le sud du pays. Il s'agira selon eux de la « première infrastructure de test Hyperloop dans le pays. » Un tube de 400 mètres de longueur va ainsi être réalisé dans les prochains mois, pour y tester des capsules qui pourront aller jusqu'à 200 km/h.

Selon le communiqué fourni par les participants du projet, le démonstrateur sera utilisable « d'ici la fin du premier trimestre 2024 », sans que le montant du projet ne soit dévoilé. Des solutions de transport non seulement de voyageurs, mais aussi dédiées aux marchandises, seront mises à l'essai au sein de cette structure d'étude.

Source : Les Echos