Turtle Beach signe son premier volant © Turtle Beach
Turtle Beach signe son premier volant © Turtle Beach

Les volants à entraînement direct ont le vent en poupe… Si en plus, ils deviennent meilleur marché, on ne va pas se plaindre !

Les jeux de simulation automobile sont toujours plus agréables avec un volant, mais à ce niveau, deux écoles existent : d'un côté, les systèmes à courroie (ou engrenages) et, de l'autre, ceux à entraînement direct (direct drive).

Sur les seconds, le moteur est directement relié à l'arbre de direction alors que sur les premiers, la transmission passe par des courroies. Le direct drive dispose de bien plus de puissance pour une simulation plus précise et plus immersive. Il est aussi bien plus onéreux… enfin peut-être pas toujours.

Load cell et direct drive, kézako ?

Confirmant ses ambitions sur le marché du périphérique gaming, Turtle Beach vient effectivement d'annoncer son premier volant, quelques semaines après avoir présenté son joystick pour combats aériens, le VelocityOne Flightdeck.

Turtle Beach VelocityOne Race

Un pédalier classique, mais – en apparence – solide © Turtle Beach

Côté volant, Turtle Beach a logiquement conservé le nom de sa gamme et le produit est donc baptisé VelocityOne Race. Un produit qui se compose de deux parties essentielles : un bloc volant et un pédalier, vendus en bundle, aucune vente séparée n'étant prévue pour le moment.

Pour la partie pédalier, Turtle Beach semble réunir ce qui fait le succès d'un tel produit. Il accuse 4 kilogrammes sur la balance pour une bonne stabilité, dispose de pédales personnalisables et un système de freinage à cellule de charge (load cell) baptisé Dynamic Brake Tek.

Un tel système permet d'aboutir à de meilleures sensations, quelque chose de plus réaliste en ne déterminant plus la force de freinage avec un simple potentiomètre, mais en utilisant un véritable capteur de force.

Un écran et un bloc de contrôle en prime

Histoire de faire bonne mesure, Turtle Beach semble aussi avoir mis les petits plats dans les grands pour le bloc volant. Ce dernier est donc à entraînement direct pour ne plus reposer sur des courroies ou des engrenages, même si, étonnamment, la marque n'insiste pas tant que ça sur le terme direct drive.

Le K: Drive au cœur de la communication du fabricant © Turtle Beach

Turtle Beach insiste en revanche sur la présence de son moteur K: Drive lequel doit produire « un retour de force direct haute-fidélité », la marque assurant « une réponse ultraréaliste et puissante » avant d'évoquer la transmission « des aspérités et des changements de la piste ».

Turtle Beach vante ses palettes Mag-Shift © Turtle Beach

Autre atout du VelocityOne Race, son écran – le Race Management Display – afin d'autoriser la « surveillance des données télémétriques de la course en temps réel […] et la personnalisation des commandes ». Le logiciel Tuner est prévu pour un maximum de réglages et on parle d'un volant en cuir cousu main ainsi que de palettes Mag-Shift pour le changement des rapports.

Le Control Unit peut être repositionné © Turtle Beach

Turtle Beach évoque enfin la présence d'un bloc – Control Unit – modulaire pour enrichir encore les options de réglages. Sur le papier, tout cela donne fière allure au VelocityOne Race qui se trouve déjà en précommande sur le site du fabricant pour une livraison à partir du 26 février prochain.

Une application PC et sur portable © Turtle Beach

Et c'est là que Turtle Beach veut frapper fort. Nous avons testé les Logitech G Pro Wheel et Thrustmaster T818 : deux très bons modèles direct drive… hélas à des prix stratosphériques que Turtle Beach entend ringardiser avec son tarif de 699 euros pour le kit complet. Intrigant, malgré un « défaut » : il n'est compatible que PC et Xbox.

Source : Turtle Beach