La direction du nouveau groupe télécoms a signalé à l'AFP son intention de supprimer 661 postes en privilégiant les départs volontaires.
On ne fusionne pas deux puissants opérateurs alternatifs, Neuf Telecom et Cegetel, sans faire de "doublons".
Suite au projet de réorganisation présenté lors d'un Comité centrale d'entreprise, la direction du nouveau groupe, Neuf Cegetel, a signalé jeudi à l'Agence France Presse que "661 postes" seraient supprimés.
Ces suppressions d'emplois se feraient "sans licenciement" sec "mais avec un plan de départ volontaire". Est-ce un moindre mal ?
La CFDT télécoms estimait le plan de la direction à "945 suppressions de postes dont 721 licenciements", sur un effectif total de 3.600 salariés.
Dévoilée en mai dernier, concrétisée le 22 août 2005, la fusion des deux opérateurs et fournisseurs d'accès à Internet, Neuf Telecom et Cegetel, a donné naissance au premier opérateur alternatif de télécommunications fixes en France.
Les actionnaires majoritaires sont SFR, second opérateur mobile français, et le groupe Louis-Dreyfus avec une participation dans la nouvelle entité de 28% chacun.
Ce rapprochement a fait monter au créneau les syndicats craignant pour l'avenir des emplois - le changement et l'adaptation à l'évolution du marché, de la société, sont difficilement digérés par la sphère syndicale française.
Une chose est sûre, le groupe Neuf Cegetel est aujourd'hui le plus sérieux concurrent du groupe France Télécom (FT, Orange, Wanadoo...), ancien monopole devenu société semi-privée.
Neuf Cegetel supprimera 661 emplois sur 3.600
Par Ariane Beky
Publié le 23 septembre 2005 à 00h00
Par Ariane Beky
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